Ingrid Luquet-Gad – La peinture de Grégory Sugnaux est un art du temps. Au sein de l’étrange éternité sans intensité d’une décennie qui n’en finit pas de ne pas finir, l’artiste vient découper des ralentis et des accélérations, marquer des arrêts et ménager des raccourcis. Infime, le geste ne se perçoit pas d’emblée, et néanmoins, par les distinctions qu’il opère au sein d’un flux qui, précisément, en est exempt, la modalité perceptive s’en trouve changée. L’engourdissement est brisé et la possibilité d’un recul émerge–pas encore la contemplation, mais déjà la confusion. […] Plutôt que de penser l’image, Grégory Sugnaux pense l’exposition. Tout comme chaque image n’a de sens qu’en tant qu’elle se réfère à un ensemble plus vaste… [texte complet sur www.gregorysugnaux.ch]